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Chili: zéro authentique mais 100% réconfortant

Ce soir, j’ai fait ce que toute bonne adepte des médias sociaux fait en 2018 : j’ai bonnement posté une photo de mon souper.

Et il faut croire que M. Con Carne, Chili de son prénom, est photogénique et possède ce célèbre charme latino car il a su attirer l’attention de nombreuses de mes amies. Oui oui, le sex appeal de ce dénommé Chili ne ment pas avec une foule de femmes à ses pieds et comme seuls hommes mon père (un chef cuisinier alors qui pourrait l’en blâmer) et un ami gay. Bref, les femmes étaient à ses pieds et m’ont demandées de divulguer son numéro…euh sa recette je veux dire!

Je cuisine toujours au pif, en fait plutôt à l’œil je devrais dire. Mes recettes se photocopient mal. Dans les quelques cas où j’ai bel et bien une recette, celle-ci est griffonnée en vitesse, quand un essai s’avère assez fructueux pour que j’aie peur de l’oublier, sans mesure, temps de cuisson, degré ou quantité et glissée dans mon cartable jaune toujours en fouillis. Ce chili fait bien parti de ces recettes suffisamment aimées pour avoir l’honneur d’être notées.

Je vous avertie qu’il n’est nullement authentique, aucune référence mexicaine en poche, j’ai simplement mitonné un plat qui soit nourrissant pour mes petits aux appétits d’oiseaux, doux pour les petits palais sensibles, à la texture et aux saveurs qui, très subjectivement, me viennent en tête quand j’imagine un chili. Les recettes de chili que j’ai croisées dans mes séances de « je me donne faim en feuilletant des livres de recettes » sont très très différentes du mien ce qui indique qu’il a surement peu à voir avec un chili authentique mais c’est un bon repas familial nutritif alors qui s’en souci vraiment?

Voilà, je ferai donc un effort pour estimer les quantités que j’ai utilisées comme je viens tout juste d’en cuisiner un pour que celles (et ceux, je suis ouverte et inclusive) qui veulent tenter le coup aient des repères un peu plus précis que « mettre ci et ça »…

Dans une grande casserole, faire chauffer de l’huile d’olive en bonne quantité.

Y faire revenir doucement :

1 gros oignon haché

2-3 gousses d’ail pressées

Au moins un demi paquet de coriandre tiges et feuilles hachées (utilisez les tiges des fines herbes, sauf les espèces les plus coriaces bien sur, elles ont beaucoup de goût et vous offrent plus de saveur pour la valeur de votre paquet)

Rincer dans une passoire :

1 boite de haricots noirs

1 boite de haricots blancs

Les ajouter dans la casserole et assaisonner avec :

Au moins une cuillère à thé de cumin moulu

Au moins une cuillère à thé d’origan séché

Généreusement de sel et poivre

Beaucoup de Worcestershire

La sauce de piment ou la poudre de piment de votre goût

Faire revenir un moment et ajouter 2 grosses boites de sauce tomate

Quand la sauce est chaude, y mettre un gros paquet de bœuf haché extra maigre

Laisser la viande cuire en remuant pour qu’elle s’émiette dans la sauce.

Ensuite pour épaissir et rendre encore plus complet j’y mets (je sais ça n’a pas du tout rapport)

Environ une tasse de flocons d’avoine, un quart de tasse de chia moulu, environ une tasse et demi d’eau.

Je laisse bouillir à feu bas une quinzaine de minutes.

J’y presse une lime et je ré-assaisonne généreusement.

Je sers deux louches dans un bol.

Sur la table je met l’autre moitié du paquet de coriandre hachée, un avocat en cubes, une tomate en cubes, du fromage râpé, de la crème sure, des quartiers de lime.

Tous garnissent leur bol à leur goût et il est possible de le manger directement comme ça, mais nous mangeons notre bol en y trempant des nachos, et pas n’importe lesquels : les Que Pasa (dans la section bio) sont très bons, peu salés et sont bien solides.

Oserez-vous faire ma recette un peu bizarre mais tellement réconfortante?


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